AGE + 31 ans DATE ET LIEU DE NAISSANCE + 16/05/1983 NY NATIONALITÉ ET ORIGINES + Américain  CARACTÈRE +Alaric est un père. On dit souvent que ce genre d'évènement, de responsabilité vous change. Dans son cas, ce n'est qu'à moitié vrai. Devoir élever sa fille seule lui fait peur, il craint ne pas être à la hauteur. Pourtant, il parvient à se faire à ce nouveau rôle. Le temps l'a aidé et les conseils des mères divorcées qui le trouve si courageux et dévoué lui permettent d'avancer malgré la peur de faire des erreurs. Elles lui disent souvent qu'il ne devrait pas être si solitaire, se propose toujours pour passer lui rendre visite. Mais il ne veut pas de ce genre de relation avec elles, ce qu'elles ont du mal à accepter. Si elles savaient à quel point ce n'est pas qu'un blagueur, charmeur au sourire ravageur, à quel point ce n'est qu'une façade que cela ne le définit pas entièrement, que ce n'est que le père en lui, celui qui tente de garder la face. Dès que sa fillette dort, qu'il la sait en sécurité, il retrouve son état émotionnel habituel, quelque chose de plat et de presque inexistant, comme s'il ne ressentait plus vraiment grand-chose mise à part l'amour de sa vie qui lui faisait battre son petit cœur abimé. Dès qu'on le cherche trop, il s'emballe et s'énerve. Son seuil de patience est assez vite atteint et il peut être imprévisible et agressif. Ce qui ne convient pas à son travail et le met dans des situations très délicates auprès de ses supérieurs. Il réagit très souvent sans penser, ne prend pas le temps de réfléchir répond à ses plussions. On pourrait croire qu'avec un enfant il changerait, mais ce n'est clairement pas le cas. Il essaie de retenir certaines réactions, n'y parvient pas toujours.
Ce n'est pas un homme du matin et le moindre désagrément le pousserait à être grognon. Il ne le montre qu'à ses proches, ce ne serait pas bien vue au travail de jouer au ourse mal lécher.
ÉTUDES, MÉTIER + Inspecteur de police ORIENTATION SEXUELLE + hétéro STATUT + célibataire  GROUPE + Citizens  CÉLÉBRITÉ + jensen ackles CRÉDIT(S) + boakingsun|tumblr
   

   Δ POUR VOUS L'ARGENT REPRESENTE :
   ❒ une nécessité pour survivre dans cette jungle
   ❒ tout : mon travail, ma vie, mes amis. Sans argent, je ne suis rien
    une commodité qui vous permet de payer vos loisirs et le silence de certain(e)s
   ❒ quelque chose que vous aimeriez bien avoir

   Δ QU'EST-CE QUE WALL STREET ?
   ❒ Wall quoi ?
   ❒ une guerre féroce et sans pitié pour chaque dollar gagné
   ❒ une source sans fond d'argent
    un repère de rapaces sans morale qui vole l'argent des plus démunis

   Δ QUEL EST TON PLUS GRAND OBJECTIF DANS LA VIE ?
   ❒ être riche et réussir
    trouver le bonheur, loin de toutes ces personnes sans foi ni loi
   ❒ vous sortir de cette misère
   ❒ c'est une bonne question...

   

Δ prénom/pseudo : my. Δ âge : hahah Δ comment as-tu connu le forum ? par l'incroyable staff Δ personnage inventé ou scénario ? pi Δ as-tu d'autres comptes : nop. Δ mot de la fin :  
   

 

G o n e. S h e ' s  G o n e.

» Elle est partie, dit il d'une voix cassée lointaine.
Il a beau le savoir depuis quelques heures, le formuler à haute voix le pousse à réaliser l'ampleur de la réalité de la situation.
» Comment ça parti ? l'interroge une voix féminine préoccuper à l'autre bout du fil.
» Partie. Les placards sont vides, Baby Valen était chez la voisine et il y avait un message sur le répondeur, ajoute-t-il d'une voix lointaine.
» Un message ?
» Quand est ce que serais libre pour venir ? J'ai besoin de toi...
» Je suis débordée au boulot... Dans quelques heures ? Je fais au plus vite... Comment va Valen ?
» Elle dort. Elle ne s'est pas réveillée depuis que je suis allé la chercher chez Madame Suarez.
» Oh.. Ça va toi ?
» Fais au plus vite, on a besoin de toi.
Il raccroche sans ajouter quoi que ce soit, sans formuler ne serait-ce que les politesses d'usage. Elle ne lui en voudra pas.
Il se dirige vers le téléphone de la maison. Il avait tenu à garder un vieux téléphone avec le fil en tire-bouchon qui pouvait traverser la pièce si nécessaire. Un souvenir de son enfance auquel il tenait. Il appuie sur le bouton du répondeur et entend la voix sa la femme qu'il aime. Aimait ? C'est trop tôt pour parler au passé.. « Je ne reviendrais pas. Je suis lassée de jouer à la Maman et au Papa. Valentina est chez la voisine. » Puis plus rien. Ni excuse, ni formalité. Rien. Il sent que sa tête va exploser. Il s'appuie sur la table, la main plate contre le bois, la tête baissée. Comment en est-il arrivé à la ? Comment est ce que la femme qu'il allait demander en mariage, la mère de sa fille de quatre mois pouvait elle les abandonner du jour au lendemain ?
Elle ne peut pas. Le quitter lui, c'est douloureux mais acceptable. Mais Valen. Cette délicate et parfaite créature ne mérite pas une telle méprise.. Il monte à l'étage, il en a besoin, s'assurer qu'elle va bien, qu'elle n'a pas remarqué la différence.  

» Comment ça va ? lui demande-t-elle, un air gêné sur le visage.
Elle est préoccupée, il le voit bien, le lit sur ses magnifiques traits. Il a pas envie de répondre à cette question, ni à toutes les autres. Il veut oublier, passer à autre chose, tirer un trait sur cette période de sa vie, sur celle qu'il aimait. Aime. C'est toujours trop tôt pour parler d'elle au passé, il peut encore sentir sa présence dans cette maison qu'ils avaient choisi ensemble. Son parfum dans leur lit, son linge encore humide dans la salle de bain. Comment peut-il parler au passé d'une femme qui quelques heures plus tôt se baladait pieds nus un peu partout dans leur foyer...
Il inspire bruyamment, soupir et cela semble douloureux.
» J'ai du mal à encaisser...
Elle s'approche de lui dans la cuisine, se précipite pour le prendre dans ses bras. Qu'est-ce qu'elle peut faire de plus ? Elle sait bien qu'il a besoin de temps, qu'il veut être seul pour se faire à l'idée de sa nouvelle solitude parental.. son nouveau célibat.
» Je suis désolée, Al'... Tu veux boire un verre ?
» Non, je dois m'occuper de Valen...
» Je suis là maintenant... et jamais je ne vous quitterai.. assure-t-elle en serrant Alaric dans ses bras.
» C'est la première nuit...
» T'as raison..

» Comment elle a pu faire ça ?
Ils sont dans le salon, la bière a la main cette fois et il a perdu le compte, n'est pourtant pas saoul.
» Abandonner son bébé ? Je refuse de croire que c'est possible. Qu'on puisse faire ça à ce trésor.. Elle est si fragile..
Sa meilleure amie est juste à côté de lui, veut tendre la main pour caresser son bras et le tranquilliser, mais sait que ça ne vaut pas la peine, qu'il a besoin d'exploser. Elle le regarde en silence, sait qu'il doit vider son sac.
» Ma fille n'a plus de mère.. comment je vais lui expliquer ça ? Il s'énerve.
» T'as le temps pour te préparer...
» Mais elle ressentira le manque... Verra inconsciemment l'absence.
» Non, tu lui suffiras largement. Un papa poule, elle est gâtée, plaisante-t-elle.
Il esquisse un sourire.
» Merci d'être là.
» C'est mon devoir, en tant que meilleure amie et marraine de l'angelot qui roupille à l'étage.
Elle l'observe sourire légèrement, soupire discrètement, soulagée de pouvoir au moins le faire sourire ne serait-ce que quelques secondes.


 

Bang. Bang. He Shot You Down.

Il enchaîne les coups de feu, sans même cligner des yeux. Recharge son arme après avoir appuyé sur le bouton pour récupérer la cible et en changer. Il se moque de ses résultats. Il veut simplement tirer, se défouler.
Il pointe son arme, vise cette cible en y voyant un visage qu'il espérait ne plus jamais croiser. C'est là qu'il sent une main se glisser sur son épaule.
» Tu devrais essayer de faire une pause.. ça fait trois heures que tu es là, Ric.
Il se retourne pour se retrouver face à sa collègue préférée. Il lui sourit.
» Les meilleurs n'arrêtent jamais, lance-t-il, un large sourire sur les lèvres.
» Le Chef veut te voir, Ric. Ça fait une heure et demi qu'il te cherche. Tu vas nous l'énerver.
Elle sourit, lui retire le casque de protection. Il enlève ses lunettes.
» Tu devrais te magner, lui assure-t-elle. Ou tu vas être rétrogradé !
Puis en quelques secondes, elle disparaît. Il sait très bien où elle est allée. Il décharge son arme, la remet dans son étui. Il espère ne pas se faire engueuler  à cause de son arrestation un peu brutale. Le suspect aurait du coopéré.

» Une semaine de suspension, c'est ce qui te pend au nez si tu dérape encore une fois. C'est la troisième arrestation musclé à laquelle on a droit, va falloir que tu te contrôles, si tu veux pas que la police des polices te tombe dessus.
Il est assit en face de son chef, de l'autre coté de cet immense bureau. Il sait qu'il n'a pas tord, mais c'est plus fort que lui... Il se laisse emporté par la colère et ça le submerge.
» Oui, Chef.
L'homme de l'autre coté du bureau s'y accoude, un air sérieux et concerné.
» Alaric, je suis sérieux. Je sais que c'est dur pour toi en ce moment.. Mais il y a des limites à ne pas dépasser et ton agressivité sur le terrain commence à poser des problèmes. Je connais ton potentiel, je sais de quoi tu es capable, ne te laisse pas ronger par tes histoires personnels.

Il avait promis de se calmer, de se contrôler. Ça vient le frapper alors qu'il lève le poing à nouveau pour le balancer de toutes ses forces sur le visage déjà bien amoché. Il devrait s'arrêter avec cette pensée, mais c'est déjà trop tard, non ? Il assène un nouveau coup et la force de celui-ci explose le nez du jeune homme qui s'effondre, les couvrant les deux de sang.
Il secoue sa main, pour y retirer le sang et fait demi tour.
» Al ? Qu'est-ce qui s'est passé ? Je t'ai cherché et.. c'est du sang ? Ric ! appelle-t-elle comme un ordre. Qu'est-ce que tu as fais ?
Elle se précipite vers lui, attrape sa main et l'observe. Elle est un colère, il le voit bien. Mais il voit encore rouge, incapable de se défaire lui-même de ce qui le fait bouillonner.
» ALARIC !
» Ce mec t'as manqué de respect, il pouvait pas te traiter de la sort..
» On s'en va avant que quelqu'un ne te reconnaisse..
Elle l'attrape par le bras fermement et le tire hors de l'allée. Il a envie de la repousser, mais sait qu'elle fait ça pour son bien. Elle culpabilisera de lui avoir proposée cette sortie dans un bar. Heureusement, il était loin de leur quartier. Personne ne les connaissait là bas.


 

She's the best thing that ever happened to you

Ses yeux étaient fixés sur le petit visage endormi. Comment pouvait-il se résigner à quitter ce petit être fragile qui n'avait que lui ? C'est impossible, il ne peut pas s'éloigner, lorsqu'il en est forcé par son travail ou sa vie sociale, il sent un manque le ronger, s'installer comme une douleur permanente et inévitable qui lui rappelle toujours que sa place est ailleurs, que quelqu'un a besoin de lui et ce quelqu'un devrait être plus important que son travail. Pourtant, arrêter des criminels, les mener à la justice, tenter de débarrasser le monde des monstres qui empoisonnent la société.. celle dans laquelle elle grandira... Sa délicate et précieuse enfant. C'est pour elle qu'il s'arrache à la tâche, même si plus il passe de temps entre les quatre murs de son commissariat, plus l'impression que les comportements déviants se multiplient et deviennent inévitables. Mais il n'est pas prêt à l'accepter, l'idée qu'il ne peut pas arrêter, ne serait-ce que diminuer le mal qui flotte dans l'humanité. Il se refuse à penser qu'ils - lui et ses collègues - ne parviendront pas à rendre le monde meilleur... L'accepter serait admettre qu'il exposera sa fille à ce monde-là, à ces gens-là et il en est incapable... Elle ne mérite pas de grandir dans un monde aussi triste et désolant.
Elle est trop jeune pour s'en rendre compte, elle n'a pas conscience de ce qui l'entoure, ce qui est un soulagement pour Alaric... Il craint l'instant où il ne pourra plus la protéger de ce qui les entoure.
Il tend sa main, hésite à laisser ses doigts atteindre cette peau chaleureuse qui risquerait de frissonner au contact. Ce simple contact mettrait en péril le sommeil si fragile de sa petite perle. Du bout des doigts, il caresse sa joue en prenant soin de le faire délicatement pour ne pas la réveiller. Il détaille son visage, cherchant des changements dans sa respiration qui indiquerai qu'elle glissait dans l'éveil. N'en trouvant pas, il laisse ses doigts caresser l'incarnation même de la douceur.
» Elle dort ? une voix vient perturber le silence de la pièce.
Il relève machinalement la tête pour regarder vers la porte où il découvre la jeune femme qui vient de l'interrompre. Elle pose sa tête sur l'encadrement de la porte, l'observant avec une expression maternelle sur son magnifique visage. Elle a quelques mèches qui coulent sur son visage et il hésiterait presque à traverser la pièce simplement pour dégager son visage.
» Oui... répond-t-il, un tendre sourire sur ses lèvres.
» Alors viens, tu vas la réveiller à force de la couvrir de ton amour.
Il ne peut s'empêcher de sourire. Elle a toujours les bons mots. Il se dit qu'il a de la chance de l'avoir, qu'elle prenne soin de sa petite perle et de lui. Très peu de gens s'investiraient de la sorte dans la vie d'un ami.
Il se penche sur le berceau, approche ses lèvres du petit visage rond, s'arrêtant avant qu'elles ne touchent le visage endormi de son enfant.
» Je t'aime, murmure-t-il avant de se relever et de rejoindre la porte.